En tant que jeunes parents nous sommes souvent désarmés face aux pleurs incessants de notre bébé en fin de journée. Ces pleurs, souvent appelés “pleurs de décharge”, sont pourtant un phénomène naturel et commun chez les bébés.
Explorons la nature des pleurs de décharge, leurs causes, et comment y faire face efficacement.
Les caractéristiques des pleurs de décharge
Les pleurs de décharge se distinguent par leur timing et leur intensité particulière. Généralement, ils surviennent en fin de journée ou en début de soirée, lorsque le bébé semble inconsolable malgré tous les efforts des parents.
Les pleurs de décharge apparaissent souvent entre 18h et 22h.
Quelles sont les raisons qui expliquent les pleurs de décharge ?
Plusieurs facteurs contribuent à déclencher cette forme spécifique de pleurs chez les bébés. Comprendre ces raisons permet d’aborder la situation avec plus de sérénité.
Une accumulation des émotions quotidiennes
Tout au long de la journée, les bébés sont exposés à diverses stimulations visuelles, auditives et tactiles. Toutes ces nouvelles expériences sont difficiles à assimiler pour un enfant aussi jeune.
Les pleurs de décharge sont alors un moyen pour eux de libérer le surplus d’émotions accumulées tout au long de la journée.
Un besoin de relâcher la tension
De même que les adultes peuvent ressentir le besoin de crier ou pleurer après une journée stressante, les bébés utilisent les pleurs comme moyen de relâcher la pression accumulée. C’est aussi une façon pour eux de répondre à des sensations de fatigue ou d’inconfort physique.
Un cerveau encore en plein développement neurologique
En début de vie, le cerveau d’un bébé est en plein développement. Il est donc moins apte à gérer et réguler ses propres émotions.
Les pleurs de décharge surgissent alors naturellement, car c’est leur unique moyen d’expression efficace face à des sentiments qu’ils ne comprennent pas complètement.
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Nos conseils pour apaiser les pleurs de décharge
Nous préférons être honnêtes avec vous, rien de précis ne pourra complètement éliminer les pleurs de décharge. Cependant, certains gestes peuvent tout de même aider à les atténuer et rendre la situation plus gérable pour toute la famille.
Créer un environnement apaisant pour votre bébé
Un espace calme et sécurisant peut grandement contribuer à diminuer l’intensité des pleurs. Des lumières tamisées, une ambiance sonore douce ou silencieuse et le retrait de distractions inutiles aident à calmer un bébé en pleine crise de décharge.
Nous vous conseillons donc de limiter les stimuli auditifs trop forts, d’utiliser des veilleuses plutôt qu’un éclairage intense et également d’éviter les changements brusques de température pendant la nuit.
Utiliser des techniques de portage adaptées
Le contact peau-à-peau et les mouvements rythmiques rassurent souvent les bébés. Le portage en écharpe ou kangourou permet non seulement de stabiliser votre enfant émotionnellement mais également de renforcer votre lien affectif avec lui.
La mise en place d’une routine pour limiter les pleurs
Instaurer une routine en fin de journée peut aider à prévenir l’accumulation de stress chez le bébé. Bain, massage, puis tétée ou biberon avant le coucher constituent des repères sécurisants facilitant la transition vers la nuit.
Écouter et observer votre bébé
Chaque bébé est unique, ainsi que leurs façons de vivre et exprimer les émotions. En observant attentivement les habitudes et signes de votre enfant, vous serez mieux équipés pour reconnaître les premiers signes de surcharge émotionnelle et intervenir de manière préventive.
Pour aller plus loin : Que faire si mon bébé ne tient pas 3 heures entre chaque biberon ?
Les pleurs de décharge nécessaires au développement normal de votre enfant
Les pleurs de décharge sont une étape normale du développement de votre bébé. Même si cela est difficile, nous vous conseillons de les accepter pour vous permettre d’aborder les fins de journées plus sereinement.
Avec le temps, vous devriez observer une réduction progressive des pleurs de décharge. Cela indique généralement que votre bébé commence à mieux gérer ses émotions, marquant un accroissement de sa maturité neurologique.
L’idéal reste de respecter et vous adapter au rythme émotionnel et physique de votre bébé. Accepter que les pleurs fassent partie intégrante de son développement, vous aidera à créer un environnement familial apaisé et à accompagner votre enfant dans cette étape cruciale de son évolution. Dites vous que ce n’est qu’un mauvais moment à passer avant de rapidement basculer vers beaucoup de bonheur !